La collection Design et modes de vie
Ah les années 70, que de souvenirs !!! Le fameux Tam-Tam, la yaourtière orange de madame ou encore le siège gonflable que vos enfants ont dévasté avec bonheur, tant d'objets qui ont marqué l'évolution du mobilier mais aussi de vos modes de vie.
Que ce soient des pièces signées, collectées comme références ou des objets usuels fabriqués en grande série, le musée rassemble les traces matérielles de notre culture domestique, des années 1970 à aujourd'hui, et diffusées par exemple par Prisunic, Habitat, Roche et Bobois ou encore Ikea...
Pour en voir plus : le portail "Les collections Design"
LA MACHINE A ECRIRE "VALENTINE"
La force de cette création est de transformer cet objet utilitaire essentiellement lié au monde travail en un objet pop et ludique qui suscite l’envie de possession. La couleur rouge vif symbolise ce vent de liberté, de jouissance et d’impertinence qui caractérise la société de la fin des années 1960.
L’essor de la cuisine d'après-guerre illustre aussi les mutations de la société. L’emploi domestique diminue, compensé par le travail de la femme dont les tâches ménagères sont censées être facilitées par un équipement moderne dont l'électroménager est largement bénéficiaire.
En 1968, une exposition consacrée aux structures gonflables est organisée par le groupe Utopie au Musée d'art moderne de la ville de Paris. En 1970, les créations du designer avant-gardiste Quasar Khanh entrent au MoMA de New York et "Le Nouvel Obs" parle de « virus de la pneumanie ». Explose alors le mobilier gonflable. Mais un trio de designers va anticiper cette mode.
Le 18 avril 1964, les téléspectateurs découvrent la seconde chaîne du service public. Elle n’émet d’abord que sur une petite partie du territoire (20%), vingt heures par semaine. La définition choisie, de 625 lignes selon la norme européenne, a pour effet de ne la rendre accessible qu’aux détenteurs de récepteurs compatibles, dont le Portavia 111.
Dès 1965, le créateur André Courrèges révolutionne la mode en proposant des minijupes et des minirobes au style futuriste, à la coupe très épurée, sans plis ni pinces et d'un entretien extrêmement facile. Ses lignes minimalistes se retrouvent également dans ses modèles de chaussures.
Dans les différentes catégories de jeux et jouets, on trouve les jeux éducatifs, de construction, de société, etc. Une catégorie très présente depuis toujours et qui développe l’imaginaire, c’est le jouet d’imitation… le jouet pour « faire comme les grands » qui compte nombre d’objets d’adultes, dans tous les domaines, en miniature.
Les arts de la table des années 1960-70 offrent souvent des motifs floraux ou géométriques multicolores. Fleurs ou fruits et lignes droites ou courbes, mais de couleurs vives, ornent les assiettes, plats, brocs ou les multiples services à thé ou à café que l’on retrouve dans les intérieurs. La marque européenne Villeroy & Boch a su en tirer parti.
A la fin du XIXe siècle, l’avènement de la « fée électricité » va profondément modifier nos lieux de vie. Et, lors des décennies 1960 et 1970, l’imagination des créateurs s’empare du mobilier et notamment des luminaires qui vont adopter des formes n’illustrant plus leur fonction, telles ces lampes Pillola, qui ressemblent plus à des médicaments qu’à des lampes.
La collection de plaquettes de promoteurs
À chaque époque, ses arguments de vente ! Plus de 360 plaquettes enregistrées dans l'inventaire offrent un large panorama des programmes immobiliers de Saint-Quentin-en-Yvelines, des années 1970 à nos jours.
Grâce notamment aux nombreux plans, photos et chiffres, elles permettent d'analyser l'évolution de l'image de la Ville Nouvelle et plus largement du logement en France depuis plus de 40 ans. Ces plaquettes sont consultables au centre de ressources du musée ou en ligne sur la base du ministère de la culture.
Plaquette de promotion pour la résidence "Les belles au bois dormant"
Cette plaquette de promoteur, à vocation commerciale, était destinée à convaincre les futurs acheteurs de choisir une maison individuelle de la résidence des Belles au bois dormant à Guyancourt.
Plaquette de promotion pour "Les Arcades du Lac"
La couverture de ce document montre le dessin imaginé par Ricardo Bofill pour communiquer sur Les Arcades du Lac réalisées dans le quartier de la Sourderie à Montigny-le-Bretonneux.
Plaquette de promotion pour "Le Contemporain" à Élancourt
Cette plaquette de promoteur est un témoignage précieux d’une opération de logements détruite en 2004 suite à l’incendie d’un des immeubles. La communication de vente du promoteur OCIL pour les appartements de ces nouveaux immeubles met en avant la conception résolument moderne de l'architecture.
Plaquette "Les Closeraies de Voisins"
Cette plaquette de communication pour la mise en vente de 55 maisons témoigne du soin apporté par les promoteurs pour mettre en avant des concepts de vie liés à l’aménagement de la Ville Nouvelle de Sain-Quentin-en-Yvelines et tout particulièrement le « mieux vivre ».
"Les Prés" à Montigny-le-Bretonneux
Ce petit tract diffusé par l’Établissement public d’aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines servait à informer sur la livraison de nouveaux appartements construits dans le quartier des Prés à Montigny-le-Bretonneux. Comptant parmi les premiers programmes réalisés dans le cadre de la Ville Nouvelle, ce quartier est dessiné par l’architecte urbaniste Maurice Novarina de 1973 à 1977. Il se compose de plusieurs îlots réalisés par différents architectes permettant une plus grande diversité formelle des immeubles.
Plaquette de promotion pour Le Domaine des Louveries à Maurepas
En lisière d’un grand espace boisé derrière le vieux village et à 3 kilomètres de la nouvelle ville de Maurepas, le promoteur Breguet propose à la vente de grandes maisons familiales dans le domaine des Louveries.
Toutes les collections de plaquettes de promoteurs sur la Plateforme Ouverte du Patrimoine
La collection « art public »
Saint-Quentin-en-Yvelines est riche de nombreuses œuvres d’art contemporaines qui jalonnent son territoire, dont certaines remontent au début de la création de la Ville Nouvelle dans les années 1970. Toutes ces œuvres d’art public constituent un patrimoine à valoriser et témoignent d’une expérience artistique et sociale inédite. C'est pourquoi le musée a mené une politique active d’acquisition de maquettes et d'études réalisées par les artistes pour ces commandes publiques.
Cette sculpture-maquette est une réalisation au 1/10e de l’œuvre de 1974 qui est l’une des 7 sculptures du parc des Coudrays à Élancourt.
Maquette de "La Grande Girouette" de Subira-Puig
Cette maquette est une œuvre préparatoire à la réalisation d’une œuvre monumentale en bois installée dans le quartier des Saules à Guyancourt.
Maquette de "La Fleur" de Tloupas Philolaos
Maquette de petit format pour le projet du Rond-point de la Place Dom Helder P-Camara à Guyancourt. Commandée par la commune de Guyancourt, l’œuvre est installée en 2000.
Maquette du Dragon de Victor Roman
Sculpture en terre cuite orange préfigurant la réalisation de l'œuvre monumentale installée en 1978 dans le parc du Centre ville à Guyancourt.
Maquette de la sculpture «Deux enfants sur le dos d'un livre » de Denis Mondineu
Cette maquette de petites dimensions (15 cm de hauteur) est en terre cuite. C’est une étude pour « Deux enfants sur le dos d'un livre », sculpture monumentale installée dans le quartier du Centre Bourg à Magny-les-Hameaux en 1997.
Étude pour « Réflexion d'espace discontinu » de Michaël GROSSERT.
Étude pour la réalisation de la sculpture monumentale installée dans le parc des Coudrays à Élancourt à l’occasion du symposium de sculpture organisé par l’Établissement public d’aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines en 1974. Cette sculpture de 6 mètres de hauteur est l’une des 7 réalisées sur place pendant l'été 1974 par des artistes appartement à une nouvelle génération de sculpteurs.
La collection de cartes postales
Plus de 1 900 cartes postales anciennes et contemporaines sont rassemblées au musée. Du début du XXe siècle à nos jours, elles permettent de retrouver les villages d’autrefois et d'analyser l'évolution des lieux. Ces images regorgent aussi d'informations sur la vie quotidienne, grâce notamment à la correspondance au dos des cartes.
Carte postale "Bouvier - La Bièvre"
Cette carte postale expédiée en septembre 1904 montre un enfant traversant le ruisseau de la Bièvre à Bouvier sur un rondin de bois.
Carte postale "En avion au-dessus de LA VERRIERE - Vue panoramique"
Vers le milieu du XXe siècle, les communes qui composent aujourd’hui Saint-Quentin-en-Yvelines ne sont encore pour certaines que des villages. C’est le cas pour La Verrière.
Carte postale "Coignières – Route Nationale"
La Route Nationale photographiée sur cette carte postale est appelée plus communément Route de Bayonne ou de Rambouillet. Bordée de commerces et d’auberges, elle traverse le village de Coignières.
Carte postale "Trappes - Place de la gare"
Cette carte postale illustre au début du XXe siècle la coexistence de deux réalités qui se complètent encore à Trappes : la modernité des transports ferroviaires au service du monde agricole d’autrefois.
Carte postale "VILLEPREUX (Seine-et-Oise) Résidence de La Haie-Bergerie Avenue de Touraine"
Cette carte postale des années 1960 est un enregistrement remarquable de ce tout nouveau quartier de Villepreux, « La Haie Bergerie », aménagé par un urbaniste novateur Jacques Riboud.
Carte postale "PLAISIR - Place Saint-Pierre "
C’est une vue courante des cartes postales des villages de France de ce début du XXe siècle : la place de l’Église et son monument aux morts. Sur ce cliché, la place, bordée d’arbres et de commerces, est animée par la présence de nombreux enfants.
La collection rurale
Charrues, charrette, pressoir à pommes... de nombreux outils et matériaux agricoles constituent le témoignage d'une vie rurale avant l'arrivée de la Ville Nouvelle dans les années 1970.
Au travers de ces collections, la découverte du passé rural des communes nous apporte les clefs nécessaires pour comprendre les transformations dont le territoire de l'agglomération fut l'objet.
Boîtes de petits pois Le Trappiste
Les collections rurales du Musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines proviennent des fermes du territoire : les boîtes de petit pois Le Trappiste de la ferme Cuypers. Cette dernière a également fait don au musée d'autres pièces en lien avec sa production de lait et de fromage.
Dessin plume aquarellé : travail à boeuf
Le Musée de la ville possède 12 dessins du début du XXe siècle de l'École nationale supérieure agronomique de Grignon. Cette dernière a pour vocation de former des spécialistes en sciences agronomiques. Elle fusionne en 1971 avec l'Institut national agronomique et devient AgroParis Tech en 2007.
Ce tarare provient de la ferme Decauville qui doit son nom à la famille qui l'exploitait à la fin du XIXe siècle. Cette ancienne ferme royale, maintes fois restaurée, est aujourd'hui propriété de la ville de Voisins-le-Bretonneux qui en a fait un centre culturel.
Dans les travaux de la ferme, les hommes étaient aidés par des bœufs comme animaux de trait car dociles, puissants et résistants à l'effort. Il fallait donc en prendre soin et notamment les ferrer. Pour ce faire, on utilisait un travail à bœufs ainsi que celui représenté sur le dessin aquarellé de l'Ecole de Grignon présenté dans cette même rubrique.
Au cours du XIXe siècle, de nouvelles cultures se développent : la pomme de terre et la betterave. Cette dernière apparaît alors comme particulièrement rémunératrice : on vend l'alcool ou le sucre extrait et, avec la pulpe, on nourrit les bœufs, remplaçant ainsi une part du fourrage.
Lithographie représentant des expériences agricoles
Cette lithographie représente des expériences agricoles réalisées à Trappes (commune du grand département d'alors : la Seine-et-Oise), dans la ferme de M. Dailly le 14 août 1855, avec les divers appareils de l'exposition universelle, et en présence de S.A.I. le prince Napoléon.
La collection cheminote
Constituées au départ d'archives orales, d'objets et de documents recueillis auprès de cheminots du territoire, ces collections sont enrichies en 2013 grâce à un don de la SNCF.
Depuis l'installation du chemin de fer à Trappes en 1849, le paysage saint-quentinois s'est dessiné au rythme de l'expansion ferroviaire.
Capot de protection d'un téléphone de voie
Avec sa gare de triage, Trappes était une ville à l'activité cheminote intense et nombre de ses habitants ont été cheminots ou en ont connus. C'est ainsi qu'un Trappiste a octroyé des dons au Musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines dont cet objet insolite.
Pour rendre hommage au "Petit Gris" Z6100 et pour fêter les 75 ans de la SNCF, Transilien a organisé une vente aux enchères publiques, au profit des Restos du Cœur, de 150 pièces dont cette banquette donnée par la SNCF.
Le Musée de la ville a fait l'acquisition de ces jouets, lors d'une vente aux enchères, car l’entreprise Louis Roussy avait été fondée dans les années 1920 et installée à Trappes. Les ateliers ont été détruits pendant la guerre, puis la société rachetée et la production assurée à Romainville (93) .
Le Musée de la ville possède dans ses collections cheminotes des tenues de travail portés par des agents de la SNCF : vêtements Dautry, accessoires de protection (casque, lunettes...), etc. Parmi celles-ci, figure une veste de qualité "Belle jardinière" datant de 1939.
Collections socio-culturelles
La vie socioculturelle étant intense dans les débuts de Saint-Quentin-en-Yvelines, un fonds a été constitué sur ce thème. Ces objets datent pour la plupart de l’époque de la genèse de la Ville Nouvelle, qualifiée de période pionnière. Cette dernière se caractérise par un mouvement associatif d’une ampleur considérable, de solidarités sociales fortes et de l’apogée de la période autogestionnaire et participative. Cette période est fondamentale pour comprendre le territoire et son évolution. Ce corpus est révélateur du territoire comme laboratoire social dans les années 1970/80, période de forts changements sociaux dans notre société et qui ont fait caisse de résonance en ville nouvelle.
Affiche du Carnaval des Ténèbres
Dans les années 1970, les pionniers viennent s'installer dans cette ville nouvelle qu'est Saint-Quentin-en-Yvelines. Comme tout ou presque reste à créer, ils développent rapidement des relations d'entraide pour pallier l'absence d'infrastructures et d'équipements à venir. C'est ainsi que naissent de nombreuses associations et une vie socioculturelle foisonnante.
Masque du Carnaval des Ténèbres
La troupe le "Théâtre de l'Unité" organise le Carnaval des Ténèbres de 1983 à 1985 et quitte la ville nouvelle en 1986, quelques semaines avant la 4e édition du Carnaval qui se déroule sans elle, mais ne lui survit pas. Chaque année, un thème était retenu. En 1985, c'est l'eau.
Maquettes d'architectes
A l'occasion de concours organisés par les collectivités souhaitant faire construire un équipement public, les architectes qui désirent présenter un projet sont amenés à réaliser un travail de présentation. C'est à ces fins qu'ils produisent des dessins, croquis, coupes et autres vues du ou des bâtiments imaginés, mais également des maquettes représentant leur proposition. Le Musée de la ville en a réunies sur des opérations saint-quentinoises (groupes scolaires, hôtels de ville, équipements culturels ou sportifs...) car elles nous racontent l'architecture et l'urbanisme du territoire. Même les maquettes de projets non retenus s'avèrent intéressantes car elles constituent aussi l'histoire... de ce qui aurait pu être et racontent également des tendances selon les époques.
Maquette du centre-ville de Saint-Quentin-en-Yvelines
Le centre-ville de Saint-Quentin-en-Yvelines est le résultat d'une aventure animée qui a impliqué urbanistes, architectes, élus et autres acteurs de l'aménagement d'une ville nouvelle. Ils ont travaillé sur les mixités de fonctions et les échelles pour créer des espaces à dimension humaine.
Maquette de l'hôtel de ville de La Verrière
Sur le campanile de la mairie de La Verrière, construite en 1934 par l’architecte municipal Alliot, figurait une horloge dont les quatre cadrans indiquaient l’heure à chaque point cardinal. L'hôtel de ville actuel, entièrement rebâti en 1995, offre une façade et un campanile reconstruits à l’identique.